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 C’est la rentrée...

Cette année, je n’ai pas vu passer l’été car j’ai pas mal travaillé en juillet et en août ce qui n’était peut-être pas plus mal étant donné le difficile début d’année que j’ai du subir. Lorsque la vie vous secoue un peu, il est toujours réconfortant d’être occupé et de se sentir utile.

Je n’en n’ai pas pour autant oublié mon blog. J’ai bien lu vos mails, vos commentaires sur les articles, sur Facebook. J’ai répondu, j’ai été un internaute dynamique je crois et, si je m’intéresse à plusieurs sujets tels la culture, le parfum, la musique ou encore les arts de la table qui passent évidemment par le thé qui me passionne. J’ai aussi essayé sur ce réseau social auquel je ne voulais pas m’inscrire de vous montrer la beauté de ma ville à travers le talent de certains photographes.

Pardonnez-moi cette petite digression mais j’avais envie d’éclaircir quelques points. Revenons au blog. Il y a les fidèles, ceux qui le font vivre en m’envoyant photos et articles, il y a les nouveaux, ceux qui lisent et qui n’osent pas encore participer, il y a ceux qui aiment, ceux qui sont indifférent, j’espère que peu détestent car j’essaye, autant que faire se peu de n’avoir jamais de propos polémiques. Je sais, je sais... Parfois je donne mon avis d’une manière un peu trop tranché mais si Cynopassion est votre espace de liberté, il est aussi le mien. Je demande à personne d’être forcément d’accord avec moi. Je ne suis pas dupe, des critiques et si elles sont constructive j’essaye de les écouter.

Cet été, j’ai reçu beaucoup de mails de nouveaux lecteurs qui m’ont demandé pourquoi j’avais créé ce blog en 2008. A l’époque, je l’avais expliqué un peu mais je ne m’étais pas étendu sur le sujet alors je vais tenter, en quelques mots, de me souvenir de mes motivations.

Cette année-là, je sentais ma belle Cavalier Jessie vieillir et j’avais conscience qu’à quatorze ans, elle n’allait pas rester près de moi très longtemps (elle devait brutalement disparaitre quelques mois après la création) et je voulais garder une trace de ce qu’était ma vie avec elle ainsi qu’avec mes autres chiens. J’ai alors pris le temps de créer ce petit journal de notre existence commune et de le le partager avec d’éventuels passionnés. Je n’imaginais pas du tout le succès que Cynopassion allait rencontrer. Je ne me doutais pas que j’allais inventer des rubriques, que des auteurs viendraient parler de leur race de coeur, que des lecteurs allaient partager les photos de leurs chiens, leurs résultats d’expositions et de nous faire vivre leurs émotions. Il va sans dire que je suis absolument ravi de la tournure qu’a pris cette petite aventure.

Bien sûr au fil des années, j’ai fédéré mais aussi je me suis fâché. C’est la vie, ce sont les rapports humains. Sans aucune prétention, je pense que je suis un cynophile averti et j’ai des opinions que j’expose souvent d’une manière spontanée. Mon caractère et ma manière de l’exprimer peuvent en froisser certains. De plus, je suis plutôt indépendant et je n’entends pas que l’on m’impose ce que je dois dire ou faire sur mon blog. Ce serait un comble !

Un regret toutefois me taraude : lorsque la Société Canine Rhône Alpes nous a purement et simplement supprimé le CACS de Roanne-Parigny que j’aidais à organiser, je n’ai pas su me réinvestir dans la cynophilie sous une autre forme. Peut-être que je le ferai dans l’avenir, en tout cas je l’espère car apporter ma toute petite pierre à l’édifice me manque beaucoup.

Je le répète beaucoup mais le plus positif de ce début d’année c’est la solidarité que je ressens alors que j’ai encore beaucoup de mal à me remettre de la mort de ma belle Toscane et aussi l’affluence sur mon blog et l’intérêt que tout un chacun lui porte. Chaque lecteur réagit différemment. Certains m’écrivent, d’autres «likent» mes articles sur Facebook et les plus fidèles laissent parfois un petit mot sur les articles qu’ils préfèrent. C’est formidable et je ne le dirai jamais assez. J’espère que vous viendrez toujours aussi nombreux pour me lire... pour nous lire car c’est vraiment un travail collectif.

Je souhaite que le mois de septembre soit à la hauteur de vos attente et je vais essayer de m’y employer. Je terminerai par un seul mot :

Merci